EBLG - 2009 - Bye-bye Alouette II

Bye-bye Alouette II

Date symbolique à bien des égards, ce 09/09/2009 a clôturé un chapitre majeur de l'histoire de l'aviation légère militaire belge. C'est en effet ce jour qui a été retenu pour marquer officiellement le retrait du service de l'Alouette II, premier hélicoptère mis en ligne par l'ALFT il y a près de 50 ans. Pour l'occasion, de nombreux anciens pilotes et techniciens avaient été conviés.

Le système de flotteurs des Alouette II
Le système de flotteurs des Alouette II
Le système de flotteurs des Alouette II

Devant l'assemblée, le colonel aviateur Brecx, commandant du Wing Heli, est revenu sur quelques moments-clés de l'histoire de l'Alouette : l'engagement des premiers appareils au Ruanda Urundi dès mai 1960, soit six mois à peine après leur livraison, le déploiement en Antarctique au départ de la station polaire Roi Baudouin entre 1964 et 1967, la lutte contre les sauterelles au Maroc en 1988 et les opérations en Somalie en 1991. Quelques événements parmi bien d'autres qui illustrent la robustesse et l'extrême polyvalence de l'Alouette qui, il l'a rappelé, n'a jamais connu de problèmes majeurs et dont la Belgique fut le troisième utilisateur au monde, après la France et l'Allemagne.

Discours du colonel Brecx
Le ministre de la défense De Crem

A l'issue de son discours, le colonel Brecx a invité le ministre de la Défense, monsieur Pieter De Crem, à rejoindre les derniers pilotes et membres du personnel à voler ou à travailler sur l'Alouette sur la ligne afin de leur remettre un badge commémoratif. Bien que remplacées par les A109 dans la plupart des missions du Wing, les Alouette étaient jusqu'à ce jour toujours utilisées pour des vols de liaison, des vols VIP ou la qualification des pilotes visiteurs.

Bye-bye alouette II
Remise des badges par le ministre De Crem
Badge Bye bye Alouette II

Les trois dernières machines opérationnelles ont alors lancé leur turbine pour offrir à l'assistance une ultime présentation en vol. Toutes trois avaient plus de 8000 heures de vol au compteur et le potentiel avant révision de l'A64 n'était plus que de quarante minutes ! A bord, six pilotes : le capitaine Michel Devillet et le commandant Jacques Meugens sur l'A61, le major Ben Gerard et le sous-lieutenant Pascal Hudziak sur l'A64, le sous-lieutenant Yvan Monie et le lieutenant Philippe Debart sur l'A69. Ce dernier, titulaire de plus de 4200 heures de vol sur Alouette, effectuait à cette occasion son dernier vol en tant que pilote militaire.

Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II

Après quelques passages en formation, les trois appareils sont revenus se poser sur la ligne. Quelques secondes plus tard, les dernières turbines Astazou se taisaient sur la plaine de Bierset. L'heure de la retraite avait sonné. Mais peut-être faut-il parler de préretraite car ces trois hélicoptères et les vingt autres stockés à Weelde ont été acquis par la société bruxelloise Mad Africa Distribution pour un montant global de 900.000 euros et pourraient reprendre du service à Madagascar.

Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II
Bye-bye Alouette II

Texte et photos : Vincent Pécriaux
Mise en page: Daniel De Wispelaere
Note: Reproduction interdite sans l'accord préalable écrit de leurs auteurs respectifs


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