2004 - Visite à EBFS

Le 10 mai 2004, nous nous sommes retrouvés à la l'entrée de la base Jean Offenberg pour une nouvelle visite. L'objectif de la journée était d'examiner plus en détail certains équipements et matériels de pointe utilisés par la Composante Aérienne.

Notre circuit a débuté par la tour de contrôle et le RAPCON où les procédures d'approche radar et la gestion du trafic avion, autour et sur la base, nous ont été expliquées. Des réponses ont également été apportées à nos nombreuses questions, qui concernaient notamment les procédures spécifiques aux appareils en QRA.

Nous nous sommes ensuite rendus au simulateur de vol F-16 de la base. Ce simulateur, bien qu'entièrement statique, est particulièrement performant. Les pilotes l'utilisent régulièrement pour préparer leurs qualifications opérationnelles ou pour améliorer leurs connaissances des systèmes et procédures propres au F-16 MLU. Les différents environnements disponibles (Europe, Norvège, Amérique du Nord et Canada) permettent également de préparer les déploiements à l'étranger.

Après cette intéressante démonstration, il était temps de rejoindre la "ligne" où sont pris en charge et préparés les F-16 qui partent et rentrent de mission. Il y règne généralement une très grande activité mais aujourd'hui le parking, qui n'accueille plus à présent que des F-16 MLU, était plutôt calme. En effet, lors de notre passage, un certain nombre de pilotes étaient en exercice ou en déploiement à l'étranger et le planning des missions était de ce fait moins chargé.

Après le repas, nous avons mis le cap sur le Flight Recce de la 1ère escadrille. Ce Flight assure la maintenance, la mise en œuvre, la pose et la dépose des huit nacelles MRP. Depuis son entrée en service, le MRP a connu une importante évolution. Il renferme depuis quelques mois un nouveau système de balayage linéaire infrarouge (IRLS) baptisé VIGIL. Quelques unes des facettes de ce système nous ont ensuite été présentées dans le local qui abrite le Ground Exploitation System où sont analysées les données enregistrées par les différentes caméras. La qualité des images et les possibilités de traitement des données en disent long sur les capacités du système et démontrent clairement l'importance de disposer de vecteurs de reconnaissance pilotés, bien plus souples que les drones. C'est par cette étape que s'est terminée cette journée particulièrement instructive.

Remerciements : nous tenons à remercier vivement le service des relations publiques du 2 W Tac et particulièrement l'Adjudant Moray, notre accompagnateur, ainsi que les différents techniciens et spécialistes pour leurs explications détaillées et leur grande disponibilité.

Texte : Vincent Pécriaux
Photos : Vincent Pécriaux